Historique du berger créole. Le rapport homme, chien sur l'île de la Martinique

Bandit

Ces chiens étaient appelés, les chiens marrons « cimarron » qui désigne les animaux domestiques redevenus sauvages.

Berger creole 13

 

La société Martiniquaise et les chiens

Rapport Homme et chien sur l'île de la Martinique

Historique

 

Berger creole

Les Martiniquais ont la réputation de ne pas aimer les chiens, voire de les torturer. Cela est-il justifié ?

Si nous remontons dans les années 1635, au début de la colonisation, nous comprendrons mieux l'association faite entre les chiens et le comportement des hommes.

Les premiers colons avaient importé des chiens en Martinique, ces derniers, devenus sauvages, se sont multipliés et causaient de graves dégâts en s'attaquant aux animaux d'élevage.

Ces chiens étaient appelés, les chiens marrons « cimarron » qui désigne les animaux domestiques redevenus sauvages.

A l'époque de l'esclavage, des chiens d'attaque aidaient les propriétaires d'esclaves à la surveillance. Des chasses aux esclaves s'organisaient à l'aide de chiens de traque. Ainsi, cette période a contribué à associer l'animal aux rapports de force et de violence alimentés par la haine. Cette image est restée dans les esprits, elle alimente encore la mémoire collective.

Le chien créole très présent dans les contes et les proverbes fait l'objet des superstitions les plus incroyables.

Le créole serait une âme maléfique d'un mort qui ne parviendrait pas à rejoindre l'au-delà. Encore une fois, l'animal est associé à la peur.

Dans les esprits, le chien représente la domination du maître et n'est qu'objet de superstitions pour les autres.

 

 

 

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